N-38

38Consolatur conscia et finis. – Ce qui console, c’est la Confidente, et la fin.

La fin, c’est la mort; la Confidente, qui connaît les soucis et compatit aux malheurs des gens (selon les litanies de Lorette: « Consolatrix afflictorum »), c’est Marie, bien sûr, qui est présente à la mort de ceux qui se confient en elle. Mais pourquoi un lion couronné ? Comme au S-42, il déplace un motif christologique, au demeurant déjà rapproché de Marie dans la tradition, du fait de la bénédiction de Juda qui parle aussi d’une lionne (Gn. 49, 9: « Juda est un jeune lion … il s’est accroupi, s’est couché comme un lion, comme une lionne : qui le ferait lever ? »). Et il reçoit sa couronne car il est dans une position accroupie, précisément, loin des représentations des lions debout et menaçant de l’héraldique; une position d’humilité indispensable au couronnement (S-70).

ÉC, § 273. Cortège messianique vers Jérusalem (Mt. 21, 1-9 ; Mc 11, 1-10 ; Lc 19, 28-40 ; Jn 12, 12-19)

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